30 janv. 2009

Où suis-je ?

Cette nuit je n'ai pas fait un rêve mais plusieurs et tous, mis bout à bout, constituent une longue chaîne composés de souvenirs et de flashs, d'amis et d'inconnus, de lieux vécus resitués, d'imaginaire réel et donc troublant entremêlé à du réel fictif et fantasmé...
Il me semble.
Que j'ai cherché à le prolonger par un demi sommeil forcé et que lorsque je me suis levée, je l'ai définitivement quitté. Je ne saurais le restituer ni par la parole, ni par la peinture. Je le retrouverai peut-être une autre fois, avec impression fascinante du déjà-vu du monde du rêve, qui, lui encore, nous fait perdre les pied entre les deux dimensions. Le déjà-vu éveillé, puis endormi, les échos qu'ils appellent.
Je viens à peine de comprendre pourquoi je n'ai pas su me réveiller de la journée. Pourquoi les yeux me piquaient tellement je les forçais à s'ouvrir et mes jambes engourdies ne voulaient faire aucun effort. Pourquoi les personnes du monde familier me paraissaient si plates et les décors si vermoulus. Pourquoi, comme un nouveau né, je ressentais le mal-être de la fracture avec mon environnement précédent.
Dans mon rêve c'était le vent la vue de la falaise la mer le soleil qui n'attendait pas de s'être couché pour se lever et les ruines antiques qui s'élevaient au milieu des flots plus de virgule juste l'abandon puis des êtres quittés qui surgissaient à nouveau une maison bâtie sur du vide le vide désespérant
Je faisais le deuil de mon rêve... J'y ai passé la journée. J'y suis encore, maintenant que je comprends.

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