Elle courait dans la rue devant un homme qui courait après elle et elle courut si fort qu'elle en mourut. Il la cru et s'arrêta de courir car le cou maculé gicla sur son pardessus. Il courait dans la rue derrière un macchabée. S'en fut.
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
j'aime l'idée que quelqu'un me court après.. et j'adore courir après les autres..
Marcelline Crane est guidée par le sens de la beauté dans la cruauté.
Elle est intégralement indépendante et volontairement anti-didactique.
/// "Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux."
Guy Debord, La société du spectacle, 1971
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j'aime l'idée que quelqu'un me court après..
et j'adore courir après les autres..
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