31 mai 2009

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

Le 1er juin 2009 [klik me]

Happée par les stimuli des environnements hétérogènes.

Quand cela fait sens ... ou pas. [Ballade No1 in G Minor, Opus/Chopin+La Jeune Fille et la Mort, 2e mouvement/Schubert]+klik me


1. Jean Seberg is my favourite actress. Definitly.
2. I dislike (... ok, I'm not found of, it's better...) theatre and actors (who doesn't know ?! => urban space is enough! theatre in the theatre, that's what I really like) but today, I've seen the best performance in my life. And falled in joy.
3. I'm deeply happy to be alive
3. I've been alone tonight. Walking in the streets.
4. But in fact I didn't stay alone.
5. Life is a diary challenge
5. I met a lot of good people.
5 Bis. That's what I'm looking for. Good people/ la Bonté
6. I'm sick of people who wanna break me down. I piss on them (oups)... Sometimes it's too much./l'Accumulation
10. I'm growing up, dears.
24. One of my best memories is. You know what because it's yours too.
102. Sometimes I'm very afraid about the (idea of) future, almost traumatized.
70009. J'ai décidé de sortir. Sans bruit. Avec ce qu'il me fallait pour faire un bout de chemin. Du blanc, Schubert et Chopin. Je recommencerai plus souvent. Je suis partie à la recherche de l'imprévisible. J'ai vu beaucoup de gens beaux.

29 mai 2009

4h37


Tous les matins, à 4h37 chante le même oiseau.
A 4h37, tous les matins, le même oiseau chante.
Chante à 4h37 le même oiseau tous les matins.
Le même oiseau, à 4h37, chante tous les matins.

28 mai 2009

Dans cette journée en mode zombie où je n'arrive plus même à mettre les doigts sur les bonnes touches


J'ai eu deux sourires prolongés, deux éclats bleu ciel (Marcelline!?) qui m'ont attrapé les yeux et remonté les commissures.
Marcelline manque crucialement (cruellement ne convenait malheureusement pas) de sommeil, tout le monde l'a remarqué. Du coup, la journée sans soleil ... est mal passée.
A s'en tirer les cheveux, presque. Tellement absurde que je ne savais plus si je devais m'effondrer ou si j'étais déjà sous kéta.
Toujours est-il que sur la N20 gerbasse-marronasse est passé ... un gorgious play boy à moustache (miam :p) ... au volant de sa superbe cadillac bleue, ciel ! Celle du modèle réduit, exactement la-même ! Avec des ailes par derrière qu'elle en faisait deux des voitures dans sa longueur. J'avais eu mes mitaines en cuir rouges , je lui aurais sauté dessus moi, à sa cadillac, par un passement de jambes aérien, poum, je faisais voler mon p'tit cul et glissait mes jambes sur le cuir couleur de nuage.
Roger (je suis sûre qu'il s'appelait Roger avec un accent américain) défilait sur la N20 avec plus de classe que n'importe quel blingbling en merco' (et satan sait si j'aime les gangsta!).
Cela dit, pour revenir aux fifties, avec mon carré noir noué sous le cou qui me couvrait la chevelure, je n'arrivais plus à savoir si je ressemblais à Jacky Kennedy ou à une gitane au yeux tombants de la plaine saint denis (hum, retour brutal dans les 90's). Comme il m'a dit, ce con, j'étais "défaite" aujourd'hui (ça ne s'oublie pas).
Non, pas Roger, lui me sifflait, lui.
L'autre. Le con ! Le paternel !
Marcelline baigne dans les contrastes en ce moment, à ne plus savoir si ça fait sens ou pas. Là oui, elle l'a bien reçu, le signal.
Puis elle trouve par hasard un bout de papier électronique de vous savez peut-être déjà qui. Elle ne reconnait pas, tout d'abord, elle voit le fond ... bleu ... ciel ! Une demi-main, un papier en transparence avec l'éclat du soleil. Elle comprend, petit à petit, hum hum, on dirait qu'il a tracé des courbes, écrit des mots, dans des langues différentes, tiens tiens, mais peut-être est-ce ... Oh! Mais c'est une (ma?) toile d'araignée ?! Je la reconnais ! Et clac, je l'ai eu qui s'est déclenché pour la deuxième fois de la journée. Et qui est resté accroché 10 bonnes minutes, le temps que je fasse le tour de la chose avec mes yeux, mes cônes-bâtonnets (à cette heure ci, on ne sait plus trop), mes synapses, mes neurones et tout le bazar.
Alors, deux sourires par jour, deux vrais et francs, bien adressés et bien reçus, cela ne vaut-il pas toutes les cake's tronche qui ont le sourire en coin mais qui bavent niais ?
Raaaaaaaaaah.
J'ai envie de crier, mais follement aujourd'hui.
J'en ai laissé échapper, des petits, comme ça. Un peu trop discrètement peut-être.
Demain je recommence.

26 mai 2009

Contraste

19 mai 2009

18 mai 2009

Zograf

13 mai 2009

La Métaphore vive, Paul Ricoeur

« La fonction de transfiguration du réel que nous reconnaissons à la fiction poétique implique que nous cessions d'identifier réalité et réalité empirique ou, en d'autres termes, que nous cessions d'identifier expérience et expérience empirique. Le langage poétique tire son prestige de sa capacité à exprimer des aspects de ce que Husserl appelait Lebenswelt et Heidegger In-der-Welt-sein. De la sorte il exige que nous critiquions notre concept conventionnel de la vérité, c'est-à-dire que nous cessions de le limiter à la cohérence logique et à la vérification empirique, de façon à prendre en compte la prétention de vérité liée à l'action transfigurante de la fiction. »

« La métaphore, c'est la capacité de produire un sens nouveau, au point de l'étincelle de sens où une incompatibilité sémantique s'effondre dans la confrontation de plusieurs niveaux de signification, pour produire une signification nouvelle qui n'existe que sur la ligne de fracture des champs sémantiques. Dans le cas du narratif, je m'étais risqué à dire que ce que j'appelle la synthèse de l'hétérogène ne crée pas moins de nouveauté que la métaphore, mais cette fois dans la composition, dans la configuration d'une temporalité racontée, d'une temporalité narrative. »

11 mai 2009

Marcelline Crane wanna drink this coffee


Louis Scalvis/Dialogue with a dream

Ahhh, mais vous aimeriez savoir pourquoi, n'est-ce pas ?
A cette heure-ci ?
Mais quelle heure est-il ?
Je ne sais pas.
Vous avez l'heure s'il-vous plaît ?
Oui mais pourquoi tenez-vous une rose rouge dans la main gauche ?
Parce que.
Je vous remercie.
Pourquoi ?
Je vous remercie de vous être arrêté. Je vous aime.
Maintenant ne me suivez pas.
Je suis moi.

Me percevez-vous ?
Je crois savoir que je vous vois.


10 mai 2009

Co-constructivisme

"Collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité."
Ceci est une assertion d'Edgar Morin.
Nous en déduisons que la réalité n'est ni une construction interne au sujet, ni un produit extérieur donné comme tel, mais la somme d'un va-et-vient entre ces deux contributions.
Marcelline pense aux réalités, à la réalité plurielle, intermodale.

7 mai 2009

Adore-adhère.

Soundscapes - by Ace Norton from IE HAGY on Vimeo.

5 mai 2009

Un pas en avant, un pas en arrière ...

"Je suis sans cesse à me demander si j’existe. Je ne me vois pas, je ne me sens pas et pourtant j’ai mal. C’est quoi être soi ? J’ai la consistance d’une brindille, je suis enfermé dans une couche supérieurement élaborée qui jamais ne me touche. Je reste en dehors de moi à deviner qui est derrière la porte. À l’intérieur de la pièce je n’aurai plus besoin d’imaginer, je vivrais dedans. Il faudrait que j’entre pour pouvoir m’oublier."
Extrait - Journal de bord de Lussas par Julien Oberlander
[voir en entier http://www.zshare.net/download/5963836786735a40/]

C'était moi hier.
Aujourd'hui j'ai changé.
Je lis ces mots avec le sourire aux commissures.
Moins de peur. Peut-être que sans le savoir je l'ai rangée dans un tiroir. Elle reviendra, par mégarde, quand j'ouvrirai sans le savoir le tiroir où j'avais rangé ma peur.
Marcelline Crane avait besoin d'un gouffre existentialiste pour se prouver qu'elle était toujours vivante. Encore plus qu'avant.
N'y a-t-il pas différentes manières d'être vivant ?
Aujourd'hui je suis vivante-clairvoyante.
Et demain ?
Demain, tout recommence.
Avec le souvenir d'aujourd'hui qui sera hier ... et qui est déjà demain.

Vincent Gallo - No More Papa Mama [klik me, télécharge et écoute en boucle]

3 mai 2009

Alvin Lucier | Église Saint Merry


Marcelline croit qu'une des caractéristiques premières des temps d'aujourd'hui est de nous plonger dans le contraste apparent des choses. Se demande aussi si les environnements visuels ont déjà été aussi contrastés. Mais aussi : le voyage entre les contrastes apparents nous permet-il de mieux sentir le présent ? Ou nous dépossède-t-il de cette faculté à sentir les choses dans un espace-temps donné ?

Un objet. La corde, qui traverse la nef. L'onde vibrante emplit le lieu sacré d'un résonance infinie. Elle vit d'elle-même, dans une impulsion organique, animale.
Un lieu. Le Sacré sert de réceptacle à une boucle qui diffuse l'onde, s'en nourrit, l'intègre et la rejette.
Mise en pratique de la réflexion à travers une installation : écouter ensemble les variations sinusoïdales de la corde qui vibre.
L'installation a un début mais n'a pas de fin. Elle peut durer plus que toute la vie, elle peut s'éterniser.
Le passage des corps dans l'espace, les flux, tout cela a-t-il un impact sur l'ondulation ?
Le bruit se propage, se répand, s'infiltre, grandit puis rétrécit. On perçoit un grondement sourd, un bourdon bas cousu de variations aériennes dans les aigus. Comme un passage du mur du son au ralenti et dans l'infini.
Les déambulateurs n'ont pas besoin d'applaudir.
Ceci n'est pas une œuvre mais une installation, éphémère dans la pratique et infinie dans l'absolu.
Il faut seulement sortir quand l'audition sature à l'onde géante qui entre dans les tympans et dans les yeux, dans la peau aussi, dans tout le corps qui vibre.

Le contraste, ici souligné par la démultiplication des fonctions du lieu, offre une unité. Unité qui soude, sédimente, solidifie, solidarise. Et nous plonge encore une fois dans la transcendance existentielle, de la contemplation, de l'esthétique pure, du regard sur l'Autour à l'introspection, au retour sur soi.
Face à quoi ?
Face à la Mort. Au passage du temps ou au temps qui passe.
La portée métaphysique et métaphorique du geste est surpuissante.
En cela, c'est peut-être de l'Art.

2 mai 2009

199-72 H. Disproportion de l'homme.

« Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers, que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit, et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres, qui roulent dans le firmament, embrassent. Mais si notre vue s'arrête là que l'imagination passe outre, elle se lassera plutôt de concevoir, que la nature de fournir. Tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature. Nulle idée n'en approche, nous avons beau enfler nos conceptions au-delà des espaces imaginables, nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère dont le centre est partout, la circonférence nulle part. Enfin c'est le plus grand caractère sensible de la toute-puissance de **** que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l'homme étant revenu à soi considère ce qu'il est au prix de ce qui est, qu'il se regarde comme égaré [dans ce canton détourné de la nature] et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même, son juste prix. Qu'est-ce qu'un homme, dans l'infini ? »
Pascal, Pensées

Sérendipité [klik me]

L'apparition de l'espèce humaine est-elle conséquente au hasard ?

(Luna Papa)

Allons voir :

>Daedalus

>Transhumanisme

>Futurologie

>Singularité technologique

>Oikos

... Puis :
  • L'élève : « Est-ce que la lumière est une onde ou une particule ? »
  • Le professeur : « Oui »

1 mai 2009