31 oct. 2009

L'objectif, le végétal, le corps féminin : la lumière [klik me]

© Sanan Aleskerov Près des fougères, Bakou, 1995. Azerbaïdjan

30 oct. 2009

Absalon : 1964 - 1993 [klik me]

1964 Geboren in Ashod (Israël)

Absalon übersiedelt im Alter von 23 Jahren von Israel nach Paris.
Er gestaltet zunächst kleine weisse Schachteln aus Karton, Kork und Holz, die Architekturminiaturen beherbergen.
Diese Cellulles stellt Absalon 1987 erstmals aus.
Ab 1989 definiert er in seinem "Propositions d'Habitation" einen genau auf den menschlichen Körper zugeschnittenen und nicht mehr als die Erfordernisse des Überlebens gewährleistenden Raum, der für den Künstler selbst bestimmt war.
Anfang der 90er Jahre radikalisiert Absalon seine nüchterne Raumvorstellung in Arbeiten, die autonome Überlebenseinheiten un Orte der Einsamkeit vorstellen und welche im Massstab 1:1 angefertigt wurden.
Das Werk des 1993 verstorbenen Künstlers strebt nach einer Einheit des Seins und einer Ethik des Über-sich-Hinauswachsens.

1993 Gestorben in Paris (France)

Poétique de l'habiter : des Comment suivi d'un Pourquoi [Partir I]

Comment est-ce qu'un lieu parle-t-il sur les personnes qui l'habitent ?

Comment est-ce que le lieu est une projection du soi ?

Comment est-ce que le soi est un transfert du lieu ?

Comment est-ce que se manifeste l'attachement pour un lieu ?

Comment se détache-t-on d'un lieu ?

Comment le lieu devient-il une personne autonome, par rapport à laquelle on se place et on se déplace, étant, par l'ajustement de ce rapport de proximité et de distance, dans une constante réévaluation de notre situation, autrement dit, dans la reformulation permanente de la définition de soi ?






Pourquoi est-ce que abandonner le lieu c'est aussi abandonner une partie de soi ?

29 oct. 2009

Question de terminologie [klik me]

Herméneutique

L'herméneutique philosophique contemporaine se conçoit comme une théorie de l'interpétation, et de la réception de l'œuvre (littéraire ou artistique). Elle questionne la textualité en elle-même, et son rapport à l'auteur (processus d'explicitation) et au lecteur (processus de compréhension).

L'herméneutique philosophique cherche à analyser ce qui se manifeste, ce qui se présente de soi dans l'œuvre d'art (perspective phénoménologique). Elle pose donc de manière originale le problème de la représentation et de la phénoménalisation, s'inspirant en cela des travaux novateurs de Husserl (lequel avait livré une théorie très élaborée de l'imagination, notamment dans les Ideen I, à défaut d'esthétique à proprement parler).

Le langage de l'art représente pour les herméneutes le lieu où la vérité de l'Être se déploie, au-delà de la description scientifique des étants particuliers. L'herméneutique se fonde ainsi sur une nouvelle interrogation du verbe « être », à la fois grammaticale, ontologique et esthétique, à partir des importants travaux de Martin Heidegger dans Etre et Temps (et dans ses œuvres ultérieures, dont la tentation hermétiste sera critiquée.

L'herméneutique philosophique utilise comme paradigme majeur la poésie, notamment la poésie romantique, symboliste, surréaliste ou d'influence hermétiste. Les philosophes herméneutes analysent les textes et l'esprit de Höderlin, Mallarmé, Valéry, Rilke, Artaud ou encore Ponge.

Le deuxième grand paradigme de l'herméneutique est le roman, notamment les œuvres subversives qui remettent en cause les normes traditionnelles d'écriture. Ainsi, on croisera sous la plume des grands herméneutes Rabelais, le Marquis de Sade, Joyce, Kafka, Bataille, ou encore d'autres grands écrivains comme Goethe ou Borges.

> Heidegger

Martin Heidegger étend la conception de Dilthey et conçoit à un certain moment l'herméneutique comme la tâche même de la philosophie si l'existence - objet de la philosophie - demande à être interprétée et si elle n'est autre qu'un processus d'interprétation, une compréhension de soi. L'herméneutique est en ce sens un dépassement de la phénoménologie car elle s'applique à ce qui ne se montre pas, à détruire plutôt un rapport de conscience qui dissimule un rapport authentique à l'être. L'herméneutique constitue ainsi l'ontologie.

> Gadamer

L'élève de Heidegger, Hans-Georg Gadamer publia en 1960 l'ouvrage qui passe encore pour son livre le plus important : Vérité et Méthode. Cette œuvre affirme, en contestation de la fausse objectivité souvent présente dans les sciences humaines, que « la méthode ne suffit pas ». Une œuvre ne peut être expliquée que selon notre propre horizon d'attente. La lecture est faite dans la tension existant entre le texte du passé et l'horizon d'attente actuel.

De plus, Gadamer affirme que « tout texte est réponse à une question. » Si le texte parle encore aux lecteurs présents, c'est qu'il répond encore à une question. Le travail de l'historien est de trouver à quelle question le texte répondait dans le passé et à laquelle il répond aujourd'hui.

> Ricoeur

Paul Ricoeur entreprend une herméneutique du soi, herméneutique dans la mesure où le moi ne se connaît pas par simple introspection, mais par un ensemble de symboles. Il s'agit de déchiffrer le sens caché dans le sens apparent.

> Jauss

Hans Robert Jauss, appartenant à l'Ecole de Constance, dans Pour une esthétique de la réception (1972), reprenant les enseignements de Gadamer, affinera la théorie herméneutique. Il proposera l'usage d'une « triade » herméneutique pour l'étude des œuvres.

La triade herméneutique de Jauss :

  1. L'interprétation du texte où il faut réfléchir, rétrospectivement et trouver les significations.
  2. La 'reconstruction historique, où l'on cherche à comprendre l'altérité portée par le texte.
  3. La 'compréhension immédiate du texte, de sa valeur esthétique et de l'effet que sa lecture produit sur soi-même.

L'herméneute qui utilise ce modèle s'implique donc énormément dans l'étude et tente de comprendre la valeur novatrice de l'œuvre.

> Foucault

En 1982, Michel Foucault intitule son cours au Collège de France : « herméneutique du sujet ». Il est question en réalité d’une « herméneutique de soi » au sens d’une forme de connaissance de soi. La notion fondamentale est la pensée grecque de l'epimeleia heautou (le souci de soi). Cette question est en même temps esthétique : une « esthétique de l’existence » entendue comme une éthique, soit la production de normes qui ne soient pas cryptées, mais que le sujet fonde ou découvre, et par lesquelles il se découvre également.

forme manuscrite extraite des notes de la main de Michel Foucault base de son énonciation au Collège de France

26 oct. 2009

The Sandman, ETA Hoffmann+Repliee Q2 [klik me]


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24 oct. 2009

L'enfer d'H.-G. Clouzot+Autour de la féminité

Les Diaboliques


L'enfer d'Henri-Georges Clouzot

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13 oct. 2009

Sans titre



11 oct. 2009

Ara Güler








8 oct. 2009

Le Soap de Marcy : mise au point

Marcelline Crane se pose toujours pour contrainte de ne pas donner les codes nécessaires au décryptage de ses billets.
Évitant au maximum les adresses publiques, elle construit un univers de sens définitivement équivoque où les intentions sont multiples : clairement dirigées parfois, souvent à la ronde.
L'interactivité quantifiable qui peut en découler est donc assez limitée : Marcelline ne répond que très peu aux quelques commentaires, n'invite guère au débat, pose ouvertement peu de questions, dévoile peu d'elle-même -moins toutefois que ce qu'elle serait souvent tentée de faire.
Elle empile, compile, collectionne des trouvailles et les rapporte sur le présent support, à la manière d'un carnet d'idées, en somme.
Distraitement, Marcelline sème des indices, laisse traîner des signes, adresse des clins d'œil, engrange une plus-value symbolique, joue du subliminal.
Et vous, vous vous faîtes ou non votre propre histoire. Vous.
Toi.
Finalement, Marcelline est pompeuse, dans l'indicible, je vous l'accorde.
Mais elle a pour elle la grande qualité de n'exister qu'à travers un soap-opéra qui n'existe pas lui-même. Existentialistement parlant, elle en devient irréprochable.
Entre ces phrases-mots-syllabes-lettres se sont glissées les images de C., C. pour qui il est grand temps de quitter l'initiale et de devenir Le Petit Chevalier, ce qui lui sied bien davantage.
Suite à une photographie faîte par un double de Marcelline Crane et accrochée ici il y a peu -Partir, indéfiniment partir, Le Petit Chevalier a découpé-ficelé d'autres images qui décomposent et recomposent la première.
Agradeço muito Le Petit Chevalier.
Si le Soap Opéra de Marcelline n'existe pas, c'est que vous pouvez aussi bien ignorer, prendre factuellement les données et n'en rien faire. Ce qui ne vexera pas Marcelline, qui, au-delà de ne pas le savoir, pense sincèrement que cet espace à occuper, il est pour elle, avant tout ou avant le reste.
Toutefois, l'interface se veut, par définition, ouverte à l'échange : il ne s'agit pas d'une cour privée ni d'un miroir, d'un carré et de ses quatre angles droits en dedans vu du ciel.
Un échange qui n'a cependant pas besoin d'être formulé pour s'accomplir, un cheminement asynchrone, un fil entrecoupé, des pensées sporadiques, des images fugaces, un point de fuite vers l'imaginaire -point.

Assise sur le rebord de la fenêtre, une jambe dans le vide, sous un rayon de soleil, l'automne, déjà et le 45 tours qui fait grésiller Jeanette.

Hoy en mi ventana brilla el sol, y el corazón
Se pone triste contemplando la ciudad
Porque que te vas,
Como cada noche desperté pensando en ti
Y en mi reloj todas las horas vi pasar
Porque te vas.

Todas las promesas de mi amor se irán contigo
Me olvidarás, me olvidarás
Junto a la estación lloraré igual que un niño,
Porque te vas, porque te vas,
Porque te vas, porque te vas...

Bajo la penumbra de un farol
Se dormirán todas las cosas
Que quedaron por decir se dormirán
Junto a las manillas de un reloj esperarán
Todas las horas que quedaron por vivir, esperarán

4 oct. 2009

Je modélise, tu modélises, il modélise ...

Un « modèle » est la représentation mentale d’un être du monde réel et de son fonctionnement : quand on dispose d’un modèle, on peut simuler mentalement le comportement de cet être.

La modélisation, ce n’est donc rien d’autre que la pensée organisée en vue d’une finalité pratique. Modèle est synonyme de théorie, mais avec une connotation pratique : un modèle, c’est une théorie orientée vers l’action qu’elle doit servir.

Dans la vie courante, nous modélisons tous et tout le temps : à chacun des êtres qui nous entourent, qu’il s’agisse d’objets matériels, de personnes ou d’institutions, nous associons une image mentale qui nous permet d’anticiper son comportement. Nous faisons des simulations pour évaluer les conséquences de nos décisions et choisir parmi les décisions possibles, en tenant compte des incertitudes. Lorsque nos modèles nous semblent faux ou trop grossiers, nous les modifions.

Explicitons. Modéliser un être c’est définir :
- les concepts qui permettent de le décrire ;
- les relations fonctionnelles qu’entretiennent ces concepts.

Cette démarche, intuitive et rapide dans la vie personnelle, n’est explicitée que lorsque l’on réalise un travail professionnel ou scientifique. Alors le vocabulaire devient technique, «abstrait» et éloigné du langage courant. Cette technicité rend la modélisation (sous sa forme explicite) difficile à comprendre pour certaines personnes.

[source : volle.com]

2 oct. 2009

b a i s e r - en différé







Deren, Maya | die Rückschau