29 avr. 2009

Nobody but me [klik me]


L'art de Jean-Luc Godard est sans doute, d'entrée de jeu, la conséquence de ce constat que le cinéma ne peut plus être innocent, parce que l'image aujourd'hui ne se contente pas de représenter la réalité, mais est partie intégrante de cette réalité. Le caractère étrange du cinéma de Godard dans les années soixante consiste à assumer cette situation en donnant à voir à la fois le monde et la position qu'occupe cette façon de voir le monde par rapport aux autres types courants d'images.

Si Brigitte Bardot a été une des poules de Godard, une des voix de Gainsbourg, c'est qu'elle devait avoir un sacré truc.
Bref, je pars de là, de ce souvenir, du plan inaugural du Mépris, j'erre d'une page à une autre, je cherche sans but, je parcours, je survole, je plonge, je note, j'enregistre, je m'approprie ...
Généalogie de l'errance intérieure tournée vers l'extérieur, de l'errance psychique tournée vers l'écran et tout ce qui se cache dèrrière, je ne pourrais vous la rapporter.
Pour résumer :
De B. B. à ... la réflexivité !
J'aurais voulu le scénario, à disposition, sur internet. N'existe pas. Pas assez cherché ?
Et puis C. qui, par une opération que je ne comprends pas encore tout à fait, m'envoies des pistes que je viens à peine de fouler, comme ça s'est déjà produit ... Je me demande si il n'est pas de la Brigade des Pensées Virtuelles ou alors si on n'est pas mystérieusement synchronisés, je ne sais pas.
Je ne sais plus. (Je vous l'ai déjà dit ?). Le but n'est pas de se perdre. Mais de se perdre pour mieux se retrouver. Accord ?

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