27 mars 2009

Envie d'écouter le silence

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Le silence n'existe pas. C'est une abstraction de l'esprit.

Marcelline Crane likes ...

26 mars 2009

Ecorce de bouleau et branches de hêtre


C. vient tout juste de m'envoyer cette image.
Il n'y a pas de hasards ...
Comment déconstruire les constructions inconscientes de nos quotidiens pour en écrire l'ananmèse ?

23 mars 2009

Man Ray/Marcel Duchamp-John Cage/Nam June Paik




S. I. Dufour dit que trois étapes ont graduellement permit
l'émergence de l'art vidéo.
D'abord les Dadaïstes. Ensuite John Cage, puis Fluxus
et John Cage à travers Fluxus, avec Duchamp, Yoko Ono,
le zen et cie.
Heureusement il y a eu le Super Nam June Paik et Bill Viola,
toujours Bill Viola. Définitivement /Il reviendra plus loin/
Marcelline écoute S. I. Dufour et cherche d'autres pistes.
Naturellement.
Essaie de comprendre comment on peut catégoriser et
pourquoi en a-t-on besoin ?
Art vidéo, cinéma experimental, documentaire de création ...
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Marcelline dit : "Je ne veux pas être un poisson hors de l'eau
alors je veux savoir quel genre de poisson je peux bien être
pour aller de ce flux tremper mes nageoires dans un milieu
aquatique qui soit le-mien. "
Parfois Marcelline aimerait avoir des branchies.

20 mars 2009

19 mars 2009

Marcelline à la recherche du prosaïque-érotique

IL était une seconde fois, à l'heure où le soleil cou coupé pousse les vilains nuages échevelés et la sève recommence à circuler dans les corps végétaux en une boucle de vie hydrodynamique, Marcelline Crane se laissait à penser que bientôt l'érotisme hivernal se muerait en érotisme estival et qu'il fallait pour cela se préparer.

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Le fantasme du supermarché est redoutable. Il y a toujours un être au karma saisissant qui décide de faire ses courses en même temps que vous. Et Marcelline Crane est là, devant l'effronterie de l'hypermodernité, à vouloir faire rimer coeurs d'artichauts et enlève mon pull, j'ai chaud!

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Un bas résille, deux bas résille, trois bas résille, quatre bas résille ...
Un porte-jarretelles, deux porte-jarretelles, trois et quatre ...
Un porte cigarette et l'odeur de souffre d'une allumette, un visage de trois quart encadré de cheveux-volutes.
Prend moiiiiiiiiiiiiii

17 mars 2009

El Parajo, Lhasa [klik me]

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Mírenme, a la vida vuelvo ya...
La la la ...
Pajarillo, tú me despertaste
Enséñame a vivir.
En un abismo yo te esperé.
Con el abismo yo me enamoré.
Pájaro, me despertaste.
Pájaro, no sé porqué.
Mírenme, a la vida vuelvo ya...
La la la ...
Pajarillo, tú me condenaste
A un amor sin final...
En un abismo yo te esperé.
Con el abismo yo me enamoré.
Pájaro, me despertaste.
Pájaro, no sé porqué.

Mírenme, a la vida vuelvo ya...
La la la ...
Pajarillo, tú me condenaste
A un amor sin final...
En un abismo yo te esperé.
Con el abismo yo me enamoré.
Pájaro me despertaste.
Pájaro yo sé porqué.

Mírenme, a la vida vuelvo ya...
La la la ...

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15 mars 2009

10 mars 2009

J'me raconte des histoires ... [klik me]

J'me raconte des histoires, j'imagine l'interchangeabilité comme la possibilité réelle d'avoir plusieurs vies. Ou la peur de l'interchangeabilité comme la seule preuve de notre existence bien réelle. Preuve ontologique ? Nous ne sommes pas en soi. Nous sommes par l'Autre. Alors nous sommes interchangeables.
Non, je me trompe. Toi et moi ne pouvons nous remplacer.
Lorsque nous ne serons plus que deux, nous pourrons crier. Car l'altérité ne fera plus assez de sens. Nous ne serons plus que le miroir l'un de l'autre. Nous nous confondrons comme nous nous fondrons l'un en l'autre et alors nous perdrons toute notion d'individualité. Faut-il être trois pour être ?
Lorsque je reviens à ma solitude, alors je ne suis plus. Je suis sans être. Un fantôme, un esprit. Mais se regarder soi revient à ne pas émettre de regard. Soit disparaître. Faut-il s'oublier pour se reconnaître ?
Est-ce dans l'oubli que l'on trouve la reconnaissance ? Dans l'absence, la présence ?
Si je ne suis plus, alors peut-être enfin suis-je ?

26 févr. 2009

Dona Onestalda, Patio dos Quintalinhos, 13

Lhasa, Pa'Llegar a tu lado

by C.

Gracias a tu cuerpo doy
Por haberme esperado
Tuve que perderme pa’
Llegar hasta tu lado

Gracias a tus brazos doy
Por haberme alcanzado
Tuve que alejarme pa’
Llegar hasta tu lado

Gracias a tus manos doy
Por haberme aguantado
Tuve que quemarme
Pa’llegar hasta tu lado

by Lhasa


Pour arriver à tes cotés

Je remercie ton corps
De m’avoir attendue
Il a fallu que je me perde
Pour arriver à tes côtés

Je remercie tes bras
De m’avoir atteinte
Il a fallu que je m’éloigne
Pour arriver à tes côtés

Je remercie tes mains
De m’avoir supportée
Il a fallu que je me brûle
Pour arriver à tes côtés


24 févr. 2009

Critique de la raison pure

Il ne s'agit pas ici de relire Kant ni de chercher à replacer les conditions d'émergence des épistémès qui ont placé, le long des siècles, autant d'options devant les yeux des savants qu'il y a différents parfums de confitures au rayon des confiseries de chez Franprix.
Il ne s'agit pas de retracer dans les grandes lignes le chemin farfelu que j'ai emprunté dans ma réfléxion sur l'épistémologie des sciences sociales, systématiquement parlant, depuis quelques jours à peine, abstraitement, depuis plusieurs années déjà, chemin qui vise à la scientificité de par la critique de sa pratique jusqu'alors et dorénavant.
L'épistémologie a cela de jouissif : on peut faire des tours et des tours sur soi-même, le tourbillon qui en résulte est tout aussi étourdissant qu'improductif. Un chat qui se mord la queue, en somme. Un pont entre l'abstraction et le pragmatisme, la philosophie et la sociologie, l'empirisme et la théorie ... voilà ce qu'elle offre, la salope.
Le tout et le rien à la fois, la grandeur de la pensée juste et clairvoyante contre la bassesse d'une analyse qui ne sera jamais lue parce que trop occulte, trop jargonée.

Voilà que se dressent les pages d'une pensée éparse que je n'arrivais pas même à dactylopgraphier et qui me rappellent le temps des dissertations de terminale, les papiers brouillons, les feuilles pliées en quatre, photocopie de partition au recto et bientôt mots gribouillés au verso. Je retrouve la flamme, l'envie pressante de tout coucher sur le papier, l'organisation mentale improvisée, classant les idées qui jaillissent simultanément et les restituant au fur et à mesure de l'épanchement, la plume du bic qui griffone, vrrr vrrr, comme personnifiée elle aussi, qui écoule son trop-plein comme on étanche une soif.
Puis la satisfaction, surtout, la satisfaction : ce sentiment du travail noble et accompli, la science de l'esprit qui a jasé en soi et qui a fait sienne les mots que l'on cherchait.

On se relit deux heures après et c'est la honte. On ne comprend plus : mais comment a-t-on pu sortir de telles banalités ? Comment prétendre confronter son discours à celui d'une communauté scientifique quand on n'est pas plus grand qu'un atome de doxa ?

Merde.
Est-ce une question d'exigence ? Alors, tant mieux ? Mais lorsque ça en devient improductif ? Que l'on spécule davantage sur ses qualités que l'on ne les met à l'épreuve ? Que passer un mois ou deux sur un sujet pour pondre dix pages, ça ne suffit plus ? Que l'on veut tout chercher, tout vérifier, tout comprendre du passé et du présent et du devenir du sujet que l'on s'est fixé d'étudier !

Et lorsque ce qui plait, c'est d'étudier le métadiscours ? Le discours sur le discours dans le champ des productions scientifiques qui produisent les paradigmes, paradigmes à partir desquels et sur lesquels nous nous construisons ? L'épistémologie, quoi !
De la branlette intellectuelle ?

Voilà ce qui m'interesse :
"L'idée nitzschéenne d'une conscience « perspectiviste », selon laquelle tous les « «faits » sont des interprétations constituées et tous les points de vue sont subjectifs, a beaucoup de points communs avec la réflexivité critique en sciences sociales. La démarche réflexive s'efforce de prendre en compte le fait que le discours ordinaire ne peut fournir qu'une version politisée et idéologique du réel, c'est-à-dire une version qui supprime la conscience de sa propre partialité. […] En pratique, la réflexivité est devenue la reconnaissance par les anthropologues du fait que leurs écrits doivent prendre en compte les forces épistémologiques et politiques qui les conditionnent."

C'est ma vocation !
Comme il se trouve que l'anthropologie est un mot qui n'est pas prononcé devant les moins de 16 ans, j'ai passé mon enfance à chercher le terme qui convenait au métier que je projetais d'exercer ... Institutrice, photographe, egyptologue, rencontreuse de gens, fleuriste ... Entre les grandes lignes des cours de littérature et de philo, j'ai commencé à comprendre que je ne m'étais pas trompé de rails, on parlait bien ici d'ethnocentrisme et de relativisme culturel, de Rousseau et de Diderot, de Marx et Lévi-Strauss ... Voilà, tout cela se précisait et bim, je me mettais à l'"anthropologie-sociologie-ethnologie" -ça fait un peu long à dire comme ça ... il me semble que ce problème d'auto-étiquettage est particulièrement représentatif d'un état général de fait, symptome d'une discipline qui s'auto-estime grandement -et je l'en félicite- mais ne s'assume pas pour un sou, et c'est plus que dommageable.

Comment combrattre les fougues réformatrices d'un gouvernement autoritaire qui procède méthodologiquement dans le but de fonder un grand marché de la recherche si l'on ne sait plus même qui l'on est ? A quoi joue-t-on ? Et pourquoi est-on là ?

Trop souvent, les chercheurs continuent de faire semblant. Faire semblant de parler de "primitif" en encadrant le visage avec leurs mains pour placer des guillemets imaginaires dans le vide, faire semblant de brouiller les pistes en conservant des appellations obsolètes comme celle d'ethnologie tout en refusant d'affronter la grande question des mots-tabous "ethnie" et"tribu" ...

On pense à travers les mots et les mots expriment ce que l'on croit penser.
Dans le cas des sciences sociales, tant que ce problème ne sera pas porté au goût du jour et combattu par les cerveaux de nos chers aînés ... il en résultera que, lorsque je dois informer quelqu'un des études que je fais, je suis toujours à la recherche d'une formulation nouvelle pour être claire et exhaustive à la fois. Et qu'à ce moment, la portée symbolique essentielle des sciences sociales -qui est de s'ancrer dans le réel et de divulguer son discours- s'effondre, ne parvenant pas même à formuler son propre nom.

Question de génération ? Combien de postcolonial décennies est-il nécessaire d'engranger pour pouvoir sortir de l'obscurantisme ?

22 févr. 2009

Anette Peacock, The Succubus